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Fard

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Fard est un des combattants de la troupe.

Bras droit du capitaine, le mercenaire compense largement un esprit pataud par une vigueur et une force légendaires. Son caractère brut et bougon cache une étonnante empathie et une capacité d'analyse redoutable. Son humour décalé et son attitude nonchalante en font un camarade très apprécié dans la troupe, malgré sa brutalité au combat.

Vous pouvez retrouver le mercenaire dans les animations :

- Présentation de l'armement

- Initiation à l'escrime
- Initiation aux spectacles de combat

- Chorégraphies de combat

- Spectacles

  • Cliquez ici pour en savoir plus sur l'histoire de Lith
    Comme touts les Avarens, je suis née dans la glace et la douleur. De ma naissance jusqu’à mes deux ans, je fus élevée par une nourrice, comme le veut la tradition de mon peuple. Mais mon géniteur ne me perdit jamais de vue. À mes 6 ans, je passai brillamment mon baptême et fut classée chez les coureurs du vide, la grande caste des assassins. Mais la joie fut de courte durée. À la demande de mon père, je fus mise à l’écart des autres enfants de mon âge et, en plus de la formation militaire de ma caste, je reçus une éducation plus adaptée à mon rang : lecture, écriture, histoire et culture des peuples, géographie du monde, diplomatie, politique… Mon père voulait faire de moi une grande ambassadrice respectée. À l’âge de 8 ans, je commis le crime Impardonnable en tranchant la gorge de mon maître dans l’espoir de pouvoir intégrer les classes collectives. Du fait de mon jeune âge et de ma comédie, je ne fus jamais soupçonnée du meurtre et je fus remise sous la garde d’un très jeune maître nommé Galdor. Les années passèrent et, très rapidement, la relation distante et froide de maître à élève laissa place à une amitié sincère et profonde. En quelques années, je développai un talent certain pour la comédie me permettant alors d’adopter n’importe quel rôle, n’importe quelle personnalité dans n’importe quelle circonstance. L’infiltration et l’espionnage furent mes plus grands atouts. Je devins également redoutable au maniement de l’épée bâtarde et du bouclier de bois, mais restai peu douée munie d’une dague en combat rapproché. Malgré la compagnie de mon maître, je souffrais toujours autant d’être séparée de mes frères, mais Parendur, mon père, refusait encore et toujours mon adhésion aux classes collectives. Hors de moi face à un nouveau rejet de mon père, je m’enfuis loin de nos terres. À moitié morte de froid dans les forêts Kylaniennes, je fus retrouvée par une elfe Tira nommée Lalaith. Elle me soigna et prit soin de moi pendant de longs mois jusqu’à ce que je sois retrouvée par Galdor qui réussit à me convaincre de revenir à la capitale Avaren, à condition d’avoir un face à face avec mon père. L’entretien entre mon père et moi fut brutal et amer, mais je réussis finalement à obtenir ce que je désirais : revenir parmi mes frères afin de finir mes classes, en échange de quoi je devais espionner pour lui. ​Les missions s’enchaînèrent et furent, toutes autant les unes que les autres, de grandes victoires. Mon double rôle ne me gênait nullement et satisfaisait tout le monde. Du moins jusqu’à cette fameuse mission. Mon escouade fut envoyée afin de gâcher une réunion entre les plus grands commerciaux humains. Mission simpliste ! Mais c’était sans compter sur mon père qui m’ordonna d’aller chercher des documents cachés dans le cabinet du maître de maison. Prenant le rôle d’une fille de joie, je m’infiltrai parmi les invités, mais échouai. Je fus capturée et torturée pendant des mois jusqu’à ce qu’ils eurent raison de ma stabilité mentale. Folle à liée, je réussis à échapper à mes bourreaux, tuant tout ce qui se trouvait sur mon passage. Avant d’égorger le maître de maison, je lui fis avouer où se trouvaient les précieux documents, les récupérai et m’enfuis de ce lieu d’horreur. À moitié morte, je revins à Avarania à dos de cheval avant de m’écrouler devant les portes de la capitale. Je fus soignée tant bien que mal par les Scaldes mais personne ne sut calmer mon instabilité mentale. Lalaith réapparut et donna sa vie pour soigner mon corps brisé et enfermer ma folie au plus profond de mon inconscience. Mais tout puissant sortilège à des conséquences et, en bannissant ce qui me détruisait, elle libéra les sentiments que j’avais enfouis au plus profond de moi. Les crises de folie se transformèrent en crises émotionnelles, mais cela ne m’empêcha en rien de revenir sur le champ de bataille et d’intégrer une nouvelle escouade afin de représenter ma race à la cérémonie du marcheur du vide sur l’île de Kaiku. Une fois cette mission terminée, j’eus besoin de me retrouver un peu seule, loin des miens et de mes terres glacées, alors je me mêlai aux humains. Alors que je me promenais en forêt, je fis la rencontre d’une espèce de créature entourée de marmots, insupportablement niaise et portant une couronne sur la tête. M’apprêtant à me moquer ouvertement d’elle, je daignai cependant écouter l’espace d’un instant les bêtises qu’elle racontait. Contre toute attente, je fus troublée par ses paroles qui contaient mille merveilles au -delà des nuages et je restai avec elle jusqu’au coucher du soleil. Alvinah, de son prénom, semblait perdue. Après l’avoir saluée, je fis finalement demi-tour pour ne pas la laisser seule. Alvinah est certes insupportablement niaise et fait preuve d’une positivité à toute épreuve mais… il semblerait que je me sois attachée à cette étrange nana qui met un peu de gaîté dans ma vie de guerrière. Et puis… si je la laissais seule, elle serait capable de se blesser en lisant un bouquin. Nous avons construit une sorte de maison dans la forêt de Brocéliande afin d’avoir un pied-à-terre dans nos voyages, elle avait d’ailleurs insisté pour la nommer « la demeure des Lilas Roux » en souvenir de ses parents.
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